Après deux éditions manquées de la Coupe d’Afrique des Nations de football, les Eperviers sont en ordre de bataille pour la prochaine grand’messe prévue à quelques encablures de nos côtes, en Côte d’Ivoire.
Bien entendu l’objectif est clair comme de l’eau de roche : se coltiner une place pour ce rendez-vous du gratin du football africain, histoire de tourner quelques pages pour le moins tristounettes, sombres des Eperviers, qui durant les cinq dernières années ont baissé pavillon au grand dam du public humilié et blessé qu’il a été dans son orgueil.
Après la pluie, le beau temps ! Cette grisaille semble se dissiper peu à peu avec la nouvelle impulsion donnée par le Ministère des sports, la FTF et le staff technique.
Il flotte dans l’air un nouveau parfum de rédemption pour un nouveau départ empreint de mille promesses et de félicité.
Le temps est donc venu de croire une nouvelle fois en nos capacités à transformer l’essai, épaules contre épaules, gonflés à bloc pour libérer les énergies vivifiantes et permettre ainsi à la magie de s’opérer… comme en 2005 où le Togo a su déjouer tous les pronostics pour une qualification historique pour le Mondial.
Cette communion fusionnelle, cet amour du maillot jaune et toute cette passion, véritable substrat de nos victoires enivrantes, tout ce rêve nous hante.
Et j’entends résonner comme un appel du large pour le marin, cette exhortation à se mobiliser autour de la sélection nationale qui entame son voyage vers la terre des Eléphants.
Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du Togo, dans les hameaux les plus reculés, dans les chaumières, dans la diaspora aux quatre coins du monde, il nous faut porter les Eperviers dans nos prières et bons vœux afin que leurs performances puissent illuminer nos cœurs.
J’ai l’intime conviction que demain il fera beau sur le stade de Kégué et d’autres pelouses, théâtre de ces empoignades contre l’Eswatini, le Cap-Vert et le Burkina-Faso.
Demain, il fera beau, il faut y croire !
Ainsi soit-il !
Hans Masro